Comme toujours, la première étape est le travail sur le bioclimatisme et la réduction des besoins, avec une isolation performante (murs à ossature bois avec isolation et extérieure) et une excellente étanchéité. Mais le programme donnait également au départ le cap d'un niveau E4-C2 suivant le label E+C- !
Si atteindre le seuil E4 est en fait physiquement impossible pour un bâtiment en R+6 (pas assez d'espace disponible pour le photovoltaïque par rapport à la surface de plancher), nous avons atteint un niveau E3 amélioré de 46%, s'approchant au plus près du zéro énergie :
Mais ce n'est pas tout : la méthodologie E+C- bride la performance énergétique affichée du fait des consommations mobilières forfaitaires : l'accent a donc été mis sur ce projet sur l'installation en base de dispositifs permettant de limiter les consommations d'électricités privatives : financement de réfrigérateurs et congélateurs A+++, lave-linge et lave-vaisselle économes et à alimentation à eau chaude. En évaluant alors les consommations électriques réelles et non pas forfaitaires, nous arrivons finalement à atteindre un niveau E3 -60% !
Si le "zéro carbone" strict n'est pas possible (tout a un impact, même faible), tout a été mis en oeuvre pour réduire au minimum l'impact carbone de la construction du bâtiment. Aucun parking en infrastructure n'a été prévu, pour éviter l'utilisation du béton ; l'accent a également été mis sur le réemploi avec notamment la réutilisation de murs de béton issus de la déconstruction pour les revêtements de voiries.
De plus, l'incorporation de matériaux biosourcés et géosourcés a été maximale :
L'ensemble de ces dispositions, ainsi que les faibles émissions de l'approvisionnement biomasse, nous permettent d'atteindre le niveau C2.
En plus des avantages inhérents au mode constructif choisi (préfabrication avec la construction bois), le projet s'inscrit dans une logique de réemploi pour éviter au maximum les déchets, et de concertation avec les futurs propriétaires pour éviter les reprises de finitions après livraison.
Enfin, la mise en place d'une noue et de jardins en pleine terre permet de limiter au maximum les rejets d'eaux pluviales vers le réseau.