AMOES a présenté le 9 février 2007 son rapport de l’impact de la micro-cogénération à bois (MCHP bois) sur l’effet de serre commandité par la MIES (Mission Interministérielle de l’Effet de Serre).
Ce rapport est basé sur une évaluation multicritères et axé sur les bâtiments allant de la maison individuelle au petit collectif et tertiaire, pouvant accueillir des unités d’une puissance électrique de 1 à 36 kW.
Dans ces conditions, il ressort de cette étude que :
- Un bâtiment équipé d’une unité de MCHP bois est automatiquement de classe A par rapport à l’étiquette CO2, et dans certains cas il absorbe du CO2.
- La MCHP bois en France permettrait d’éviter 700 000 tCO2/an.
- La tarif de rachat de l’électricité biomasse actuel est insuffisant.
- Tarif de rachat de l’électricité biomasse actuel est insuffisant. Pour inciter le développement de la MCHP bois dans les maisons individuelles, les bâtiments résidentiels et tertiaires, un tarif d’achat de l’électricité biomasse produite de 20 c€/kWh est nécessaire. (cf les autres pays européens). Un tarif d’achat de l’électricité autour de 12 c€/kWh électrique assure un TRI de 12% et permet de convertir les usagers d’énergies fossiles à la MCHP bois dans les situations très favorables (bâtiment avec un fonctionnement de 5000 heures ar an).
- Les autres enjeux économiques et environnementaux de la micro-cogénération à bois sont les suivants :
- Réduction de la consommation d’énergie primaire.
- Seule technologie semi-base et décentralisée parmi le bouquet énergétique renouvelable.
- Amortissement de la pointe de la demande en électricité.
- Utilisation une ressource sous-exploitée : le bois plaquettes.
- Création d’emplois dans les zones rurales et péri-urbaines.
- Enjeu pédagogique : les habitants d’un bâtiment qui produit lui-même de l’électricité verte sont plus enclins à maîtriser leur consommation d’énergie.
Si vous souhaitez lire ce rapport, n’hésitez pas à nous contacter par mail à contact@amoes.com
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