Les effets de la crise économique commencent à se faire sentir sur les phénomènes migratoires. Par exemple, la crise aux Etats–Unis à provoqué, depuis un an, le retour de 200 000 migrants vers le Mexique.
Lors de la conférence sur les migrations liée à l’environnement, qui à eu lieu à Bonn, le samedi 11 octobre. Le contexte économique y était dans les esprits. La récession économique va ralentir la croissance et peut être éloigné nos esprits de questions moins immédiates, comme le changement climatique.
Les bouleversements écologiques en cour n’en continuent pas moins, et les chercheurs présents à Bonn ont souligné le caractère inéluctable de nouvelles migrations dues à la dégradation environnementale. Le biologiste Norman Myers évalue 200 millions de réfugiés climatique en 2050.
L’aggravation de la crise écologique devrait renforcer le poids des facteurs environnementaux dans les décisions de migrer, comme par exemple le Bangladesh, comment ce pays va pouvoir faire face à une montée du niveau de la mer d’un mètre ?
De plus les migrations seront le plus souvent internes aux pays comme nous montrent des études de réactions à des inondations ou à des sécheresses au Mozambique ou au Ghana, pour les spécialistes, l’image des habitants des pays du Sud se déversant dans les pays du Nord a peu de chance de prendre corps.
En ce qui concerne l’Europe elle doit s’attendre à une augmentation substantielle des pressions migratoires mais il est peu probable que de grande masses de gens émigrent vers l’Europe, car Voyager à travers le monde est facile pour nous, mais beaucoup plus difficile quand on gagne moins d’un dollar par jour. Il faut donc renverser la question : jusqu'à quel point voulons-nous aider les pauvres du monde à faire face ? Se sont les pauvres qui seront les plus vulnérables « ils sont coincés, ils ne peuvent pas migrer ». Alors l’enjeu revient au fond au problème lancinant de la solidarité internationale.