La généralisation de l'ACV et sa future intégration réglementaire ont enfin permis de poser sérieusement la question du poids carbone des produits de construction, de remplacer les idées reçues par des chiffres, et de prendre à bras le corps les vrais leviers de réduction des impacts environnementaux.
Dans son dossier consacré à la RE2020, Construction21 nous a donné l'occasion de présenter le projet de construction du groupe scolaire LaVallée avec un article où nous mettons en avant les solutions constructives prévues sur le bâtiment, mettant à l'honneur les matériaux biosourcés et géosourcés, le réemploi et les circuits courts.
Vous pouvez retrouver l'article en cliquant sur l'image ci-dessous :
En effet, nous sommes convaincus chez Amoès non seulement de la nécessité de remettre en cause les habitudes d'une construction dite "traditionnelle", mais surtout d'envisager le futur de la construction sous l'angle de la simplicité et de la sobriété, plutôt que de la surenchère technologique.
À ce titre, le projet du groupe scolaire pour la Ville de Châtenay-Malabry est un formidable laboratoire, avec le développement de plusieurs solutions expérimentales misant sur le low tech et le réemploi : cloisons terre-chanvre, planchers en bois lestés par des sables issus de bétons de démolition, et façade en béton damé s'appuyant sur des sables et graviers également issus de la démolition. Ce projet, soutenu par l'ADEME, débouchera sur une évaluation précise en ACV en fin de chantier, notamment pour évaluer le poids carbone de ces solutions constructives.